Présentation d'un rôdeur

TargLord

« Si je ne te parle pas, c'est normal, c'est dans ma nature ! »

Caractère

Je traite justement et humainement ceux qui sont sous ma protection et mon autorité.

Je suis Solitaire par nécessité, taciturne et rustre par habitude, serviable parfois envers les êtres dans le besoin,
chevaleresque quand je veux et pour qui je veux, têtu et obstiné, j'irais au bout du monde pour réaliser ce qui me semble juste.

Je suis rancunier et inflexible envers mes ennemis.


En amitié, pour le peu d’amis que j’ai, je suis fidèle et je donnerais ma vie pour eux.
Mais j’ai tendance à éviter les rapports trop intimes.

Physique

Je suis grand sans être un géant, (1m85), bien proportionné, je suis fort, assez pour remplir n'importe quel contrat, agile et leste.

Mes yeux sont verts.

Je ne laisserais pas les femmes indifférentes si il n'y avait cette terrible cicatrice qui traverse le côté droit du visage

♥

Histoire

Mon père et ma mère étaient humains, fils et fille de petite noblesse, et vivaient et travaillaient à Ethykin, je suis leur 3ème enfant, mon frère, Pradius, a 12 ans de plus que moi et ma sœur, Livonia, 8 ans.
Comme tout second fils d'origine noble, je ne porterais jamais le titre comme le veut la loi en vigueur dans notre famille.

J'ai eu une éducation au début surtout scientifique afin de succéder à mon père.

J’ai eu donc des précepteurs au début et à l’âge de 13 ans, j’ai intégré l’école scientifique de l’Institut pour y suivre le cursus commun puis la spécialisation en génétique qui devait me permettre de prendre le poste au centre de création des hybrides à ma majorité.
Cette voie toute tracée fut irrémédiablement fermée suite à l’accident qui me laissa ma balafre à mes 16 ans.
En effet, étant curieux de nature, je me suis intéressé aux pratiques magiques des initiés très tôt et je me glissais régulièrement dans les cryptes sombres pour suivre les rituels d’Appel et de Convocation incognito.
Mais cette fois là, tout ne se passa pas comme il était prévu.
Le processus avait été initié par un novice sous surveillance de plusieurs Anciens qui devaient intervenir en cas de problème.
Un démon mineur était sensé être invoqué pour quelques secondes, mais non seulement ce ne fut pas ce démon qui se présenta, mais un autre accompagné d’un familier et pour couronner le tout, la « porte » se referma immédiatement après son ouverture les bloquant dans notre monde temporairement.
Les anciens maîtrisèrent rapidement le maître, mais le familier, une forme pervertie de canidé, leur échappa suffisamment pour tomber sur moi, toujours caché dans une alcôve.
Il dût sentir que je ne possédais pas de pouvoir pour le repousser, et il m’attaqua, me mordant au visage et me lacérant le torse de ses griffes.
Les anciens le capturèrent alors qu’il allait m’immoler et ré-ouvrirent la porte pour renvoyer les deux créatures dans leur monde infernal.
Les blessures sur mon torse furent rapidement soignées et ne laissèrent que peu de traces, mais le coté droit de mon visage était définitivement perdu à cause de la bave qui avait baigné les plaies. On avait beau la soigner, rien ne la guérissait, elle m'empoisonnait peu à peu, comme un venin. Mes parents n'eurent plus d'autre solution que d'inventer un contre-poison à partir de prélèvements modifiés génétiquement, ce qui me sauva la vie.
Mais les cicatrices ne s'effaçaient pas malgré tous leur efforts.
Le Conseil de l’Institut (qui voulait éviter qu’on ébruite la chose) et mes parents, m'envoyèrent chez mes grands-parents pour ma convalescence.
C'étaient des gens simples, bons, aimants. Mon grand-père dont on m’avait donné le prénom, engagea un médecin pour les soins et un précepteur afin d’assurer la suite de mon éducation. Après quelques mois, Il fut décidé que je resterais définitivement chez eux et mon grand-père se chargea de m’enseigner quelques matières plus physiques, comme le pistage, la chasse, le maniement des armes en tous genres, le combat à mains nues. Plus j’avançais en âge et plus je devenais redoutable et il fut alors nécessaire d’engager des mercenaires, rôdeurs et hybrides, pour continuer mon apprentissage.

Mes aptitudes au combat et à la chasse, j'avais acquis un flair de limier, impressionnaient mon grand-père qui soupçonnait quelque chose. Il me faisait régulièrement des prises de sang qu'il envoyait à mes parents pour analyses, et immédiatement après avoir consulté la réponse, il les détruisait par le feu, puis, m'injectait le produit qui souvent accompagnait le rapport.
C'est aussi pendant ces quelques années à parcourir les bois que je développais d'étranges capacités qui me permettaient de ressentir "l'esprit des arbres" et d'interagir avec les animaux.
Ce que j'aimais le plus faire était de les rassurer jusqu'à les toucher puis de les laisser s'en aller libres.

Quand j'en parlais un jour ouvertement avec mon grand-père, il me confia que cela était le résultat de la morsure et des soins donnés à mon visage, mais que les modifications qu'il surveillait avec l'aide de mes parents s'étaient stoppées depuis plus d'une année. J'étais stabilisé. La vie coulait donc heureuse, entre mes études, mes entrainements et les tâches qu'on me confiait tous les jours pour faire tourner le domaine.
Je rendais visite à mes parents 3 fois l’an, correspondant aux passages des examens en Ethykin, et c'est lors d’une de mes absences qu’on découvrit un matin mes grands-parents, égorgés dans leur lit. L’enquête menée indiqua qu’il n’y avait eu qu’un seul agresseur qui avait utilisé des lames courbes simultanément.
Fou de douleur, je quittais le monde des hommes pour rejoindre l’anonymat de la forêt et du refuge. J’avais 22 ans et j’étais devenu un paria lorsque mon frère me fit rechercher et conduire à lui.
Il m’annonça la mort de accidentelle de mes parents dans un accident de train, sa prise de fonction en tant que détenteur du titre, ma sœur devenant son intendante jusqu’à ce qu’ils se marient l’un ou l’autre, ce qui ne tarda guère pour lui.
Il me mit aussi en main mon héritage légué par mes grand-parents, à savoir un manoir retiré et ses dépendances, dont je confiais la gestion à ma sœur l’année qui suivit.
A ce jour, je suis attaché à l'Institut qui m'utilise pour bien des choses.
Personne ne sait qui a tué mes grands parents.
C'est mon but ultime, retrouver et punir le ou les coupables.♥