I Wanna Risk Everything.

Raito Sora

« La vie est un jeu où on ne peut pas se permettre de perdre »

Caractère

Sora prends d'emblée les gens de haut. Sans même les connaître, il faut qu'il se sente supérieur, mais s'il n'en laisse rien paraître. Cynique, direct, sans-gêne, voilà les trois premiers adjectifs qui vous chatouilleront la langue lorsque vous le rencontrerez. Beaucoup s'arrêteront ici, mais pour ceux qui chercheraient à le connaître un peu mieux, vous comprendrez vite qu'il est difficile de pénétrer sa bulle, sa vie privée. Aussi injuste cela peut-il paraître, il faudra faire ses preuves pour entrer dans sa considération, mais lorsque vous y serez enfin, vous découvrirez quelqu'un de protecteur envers les gens qu'il aime. Même si ceux qu'il aime se comptent sur les doigts de la main.
De plus, Sora est un joueur invétéré. Chaque conflit est pour lui source de pari, chaque litige source de potentiel revenu. C'est ainsi qu'il s'est fait un nom, celui de parieur fou, allant jusqu'à parier sur sa vie. La légende urbaine dit qu'il ne perd jamais, même si personne n'en a véritablement la preuve!
Dernièrement, Sora est un beau parleur qui attire les femmes par son caractère prononcé, même s'il n'a que faire de leurs états d'âme. Généralement, il joue avec elles comme il joue avec sa vie, et s'est le coeur brisé qu'elles se détournent de lui.  

Physique

Pour un jeune homme de 17 ans, Sora est fin. Pas de muscles pour lui, car sa force est son esprit. Il est de taille moyenne, et mis à part sa chevelure brune ébouriffée, pas grand-chose ne saurait le distinguer de ses congénères. En vérité, ce qui fait la différence chez lui, c'est le regard; c'est cette lueur qui en dit long sur sa malice, cette étincelle qui est le reflet du mouvement constant ce ses cellules grises. D'un point de vue physique, Sora est un incontestable feignant, qui trouvera toujours un moyen de faire bouger les autres à sa place. Il a la sainte horreur des efforts physiques (ceci explique peut-être cela). Fils de petites gens, le joueur invétéré se vêtit de vêtements basiques, voire abîmés, n'accordant que très peu d'importance à son apparence physique.  

Histoire

Originaire de Voran, dans une famille luttant pour s'en sortir au jour le jour, Sora n'a pas connu l'enfance paisible de la noblesse. Areith peut paraître bien moins féérique lorsqu'on évolue dans un contexte miséreux, et c'est en observateur critique de la basse société de son quartier que grandit le garçon, posant son vif regard sur le monde avec dédain. Certes, on lui a enseigné que les dirigeants de ce pays sont des hommes gentils, mais ce qu'il voit, c'est que certains enfants jouent à courir après un chat, tandis que d'autre apprennent à monter des Narats.
Pourtant, Sora a bon coeur. Malgré ses réticences envers les riches, et le dédain qui croit chaque jour dans son coeur, le garçon se lie avec un des nobles du coin, car après tout, les barrières imposées par la société n'existent pas lorsqu'on est enfant. Alric est son nom, et ensemble ils tissent une amitié faite de sincérité, partage, et défi ; c'est le premier et seul véritable ami de Sora. Tous deux savaient d'emblée que cette amitié comportait des risques, et ce qui devait arriver un jour arriva.
La mère de Sora tomba malade en l'année 3996, et, désespéré, sans argent pour la soigner, le jeune fit appel à son riche ami pour quêter une aide financière. Seulement, c'était sans compter sur le mépris sans appel du paternel d'Alric envers les pauvres gens, et son refus sans contestation possible. La mère de Sora mourut quelques mois plus tard, sans avoir jamais pu consulter un médecin. Aveuglé par un chagrin teinté de tristesse, l'indignation de Sora se déchaîna sur Alric, ce dernier aussi innocent qu'impuissant dans cette histoire. Depuis, ces deux là ne se sont jamais revu ni reparlé, Sora trop fier pour avouer sa bêtise, qu'il comprit avec le temps.
Désormais Père et Fils devaient survivre à deux, même s'il apparut clairement que Sora ne pourrait être engagé dans une quelconque tâche manuelle : trop feignant, pas assez intéressé, rêveur. Voilà de quoi on le qualifiait. Mais d'argent il avait besoin, et c'est ainsi que son esprit trouva comment remplir ses poches : jouer, parier, faire tourner la chance en sa faveur, calculant probabilités, facteurs de réussite et autres indices qui feraient que tout jeu de hasard deviendrait une véritable science. Aussi son intellect eut-il tôt fait de vider la bourse de quelques gentilhomme, et l'argent commença à se faire plus régulier et nombreux au fond de ses poches. Il en reversait sans cesse la moitié à son géniteur, conscient de devoir faire passer la seule famille qu'il lui restait avant ses propres besoins.
Et la vie continue ainsi, Sora sans ami ni âme soeur.